Recrues 2022 : Interview Thomas GREELY

Thomas Greely

Quel genre de joueur êtes-vous ?

Je suis un joueur impliqué, j’aime prendre du plaisir en jouant et donner du fun à mon équipe. Sur le terrain, j’essaie de gagner, donc ma compétitivité prend parfois le dessus sur moi, mais en dehors du terrain, je pense être très accessible et être une personne plutôt sympathique.

Vous pouvez évoluer à plusieurs positions mais vous êtes plus spécifiquement receveur. Pourriez-vous nous dire pourquoi vous jouez à ce poste et pourquoi l’aimez-vous ?

J’aime vraiment être un receveur, contrôler le rythme du jeu, appeler les lancers, diriger les joueurs de champ ou encore établir des relations avec les lanceurs. Il y a beaucoup de critères qui entrent en jeu au-delà de l’aspect physique du poste. Vous devez être capable de communiquer avec l’ensemble des joueurs sur le terrain.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre expérience aux Etats-Unis, notamment à Long Beach ?

Mes deux années à Long Beach ont été incroyables. Ma première là-bas, en 2020, a été écourtée en raison de la pandémie de Covid-19. Au moment où notre saison a été annulée, notre équipe était classée 12ème de tout le pays et nous avions déjà battu 2 des 25 meilleures équipes des Etats-Unis. Les médias commençaient à nous considérer comme des prétendants à la victoire au championnat national. J’étais le receveur partant et j’étais également en charge de la formation des jeunes receveurs, pour les faire progresser. Je pense que cela vient du côté « leadership » du poste de receveur. En NCAA, certains jeunes joueurs ont 18 ans se retrouvent à évoluer avec des coéquipiers de 23 ans. Ils peuvent facilement être dépassés. Ils ont besoin de l’accompagnement des plus anciens, dont je faisais partie.

Vous avez choisi de jouer à l’étranger. Pourquoi?

Je suis tombé amoureux du baseball quand j’avais 4 ans. Quand j’ai eu l’occasion de jouer à Sénart, je ne pouvais pas passer à côté. Il ne s’agit pas de gagner des millions de dollars comme certains joueurs le font aux Etats-Unis. Pour moi, le but est de produire du beau jeu, aussi longtemps que possible, de m’amuser à le faire pour que d’autres enfants de 4 ans puissent le voir et, à leur tour, tomber amoureux du baseball.

Pourquoi avez-vous choisi les Templiers pour poursuivre votre carrière ?

J’ai eu des offres de plusieurs pays différents, mais Sénart a été comme une évidence. J’ai l’impression que c’est un endroit où il fait bon vivre, près de Paris, avec une très bonne équipe. Les personnes du club avec qui j’ai échangé voulaient vraiment me voir venir dans leur effectif. D’autres entraîneurs que j’avais contacté donnaient l’impression qu’ils essayaient juste de combler une place dans l’alignement. A Sénart, ils se sont intéressés à ma personnalité, je ne suis pas seulement un nom sur une feuille.

Que savez-vous de la France ?

Je ne connais pas grand-chose à la France en dehors de Paris, mais je suis impatient de la découvrir. Je commence déjà à en apprendre davantage pendant que je suis ici, aux Etats-Unis.

Et à propos du baseball Français

J’en sais encore moins sur le baseball français. Il y a quelques mois, je ne savais pas qu’il y avait autant de baseball professionnel en Europe, à l’exception des équipes nationales qui vont à la World Baseball Classic ou aux Jeux Olympiques.

Qu’attendez-vous de cette saison avec vos nouveaux coéquipiers ?

Tout d’abord, je suis ravi de rencontrer et de connaître de nouvelles personnes. Si le baseball est ma passion numéro 1, j’aime aussi faire des rencontres et partager des moments avec de nouvelles personnes. En ce qui concerne la partie baseball, je m’attends à gagner et à gagner beaucoup ! Je suis sûr que nous le voulons tous, et c’est ce qui va rendre l’expérience encore meilleur au sein du club.